Équipage dilué, jeu de mer, arrimage dans les eaux improbables des pensées éphémères. Vogue petit voilier, sème au large les paroles inaudibles qui content les secrets des mondes invisibles. Là-bas, un rêve passe, humide, comme un long ruissèlement sur une peau d’eaux plurielles. Le chant de la sirène t’enveloppe et te guide, écoute-le sans faillir. Es-tu apparition ou mirage des sens ? Qui t’a posé ainsi sous la pluie de lumière ? L’audace, l’amour ou bien l’adversité. Vague étreinte du temps, te voilà condamné à errer sur une photographie qui ne jaunira pas, ne lâchera jamais ce qu’elle a embrassé. Celui qui reste là abreuve pour toujours le regard du voleur de présent et ta réalité ne cesse de tomber dans l’onde de l’oubli. Petit navire entre les eaux suspendu, leurre sublime de l’illusion.
(horizon de Pourville/mer, 02 juillet 2015 pour seuil de réalité)
10 juillet 2015 at 10 h 10 min
J’ai relu, encore une fois, ce texte et … il me transporte !
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13 juillet 2015 at 15 h 51 min
Merci.
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13 juillet 2015 at 23 h 10 min
c’est beau encore…
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15 juillet 2015 at 10 h 41 min
sans le ‘savoir’, toi et moi avons choisi des destinations normandes pour nos escapades estivales, ‘vy ……
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15 juillet 2015 at 13 h 22 min
Il faisait bon là-bas. De l’air, des bains de mer, du soleil juste ce qu’il fallait. Un peu de pluie, mais que serait la Normandie sans la pluie ?
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