petit amusement
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S’enivrant d’écriture on se la rejouerait
Poète en pâmoison de ses propres sonnets
Ayant relu matin au hasard d’un fichier
Les mots que je pondais en un temps reculé
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Lire ces confessions ô combien ennuyeuses
M’exhorta à penser en vers à douze pieds
Un jeu que de couper l’oignon du taboulé
En rythmant la gestuelle aux rimes périlleuses
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Remplacer la tristesse la peur l’abandon
Par de l’huile d’olive du sel du citron
Du persil de la menthe au gré de nos envies
En guise de contrainte à jouir de la vie
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Goûter fermer les yeux servir frais en trinquant
Balayer d’un revers la ronde des tourments
Car de se sustenter de pommes et d’Adam
Vaut mieux que d’étaler les ténèbres d’antan
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Promis, je n’avais pas prévu de parler ni de pommes ni d’Adam, mais comme ils se sont imposés, j’ajoute une photo de mes p’tites pommes.