Si la rose n’est pas ma fleur préférée, je lui reconnais un certain talent pour l’exhibitionnisme… le perfectionnisme, veux-je dire. Elle aime se faire photographier, se dévoiler, se donner sans réserve. Tendez-lui un miroir et vous verrez comme elle s’en empare, inlassable poseuse.
Elle déploie ses atouts devant l’objectif, vous offre un feuilleté de monts et merveilles illimité.
Cette beauté à la peau veloutée affectionne les poses lascives et vous dépose entre ses mille et un tours de piste au coeur d’une perfection sans égal dont vous ne verrez jamais le point d’ancrage sans la déflorer dans sa totalité. Une mise à nue dans la mise à mort déjà programmée que je ne vous infligerai pas.
Mmhm, n’en mangerait-on pas quand elle nous la joue petite meringue framboise vanille citron goûteuse ?
Pour finalement vous faire douter en quel côté du miroir s’énonce votre réalité. Une énigme heureusement insoluble.
Je vous laisse agrandir les images, une fleur le mérite toujours.
21 août 2015 at 8 h 16 min
Ce texte me fait penser à Francis Ponge, au parti pris des choses, qui fut longtemps l’un de mes poètes de chevet.
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21 août 2015 at 8 h 54 min
Faudrait que je le lise…
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21 août 2015 at 9 h 00 min
Un poète à part, comme s’il écrivait avec un pinceau et un scalpel à la fois. Je te le recommande (cela dit, je n’ai pas encore lu les deux auteurs que tu m’as recommandé, mais je vais m’y mettre quand j’aurais plus avancé sur mes deux projets. Lire et écrire en même temps, c’est trop pour le pauvre mono-tâche et non ambidextre que je suis.
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21 août 2015 at 9 h 07 min
Je suis justement en train de feuilleter le livre-anthologie que Sollers a consacré à Francis Ponge.
Oui, il parait que les hommes sont mono-tâche.
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22 août 2015 at 12 h 13 min
J’ai modifié et mis à jour ma page de liens vers d’autres blogs en y ajoutant des commentaires personnalisés.
https://revuedesmomentsperdus.wordpress.com/vers-dautres-moments/
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21 août 2015 at 8 h 41 min
Elles sont extraordinaires, ces photos, et étranges. A regarder les plus macro d’entre elles, on a le sentiment d’une intimité dévoilée, d’une sorte de voyeurisme. Une presque pornographie florale.
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21 août 2015 at 8 h 55 min
Oh, et bien merci beaucoup.
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21 août 2015 at 22 h 46 min
j’adooore ces jeux de miroir inattendus, Evy!!!! c’est somptueux et on a envie …..mmmmm…..de plein de *choses* en les regardant :-)
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