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Cosmos – Choi Jeong Hwa – pop art coréen

Pour son nouvel opus artistique, dans le cadre de Lille 3000, l’agglomération lilloise met sur le devant de la scène cinq villes qui ont connu des périodes difficiles et qui aujourd’hui sont en plein développement : Phnom Penh, Détroit, Rio, Eindhoven et Séoul.

C’est donc de Séoul dont je parlerai aujourd’hui.

Pourquoi « vite, vite » accolé au nom de la ville ? vous demandez-vous. C’est la traduction d’une expression très souvent utilisée en Corée : « Seoul, bbali, bbali ». Séoul, actuellement une des plus grandes et plus denses métropoles du monde, connait un développement très rapide, ce qui ne se fait pas sans poser nombre d’interrogations.

L’exposition est au Tripostal. Un endroit que je me fais toujours un immense plaisir de retrouver tant j’y ai vu de superbes expositions.

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Objets en plastique – Choi Jeong Hwa (1961-)

On arrive dans le hall pour prendre les billets d’entrée (petite info si vous comptez visiter plusieurs expositions dans la journée, il y a des pass journée… attention quand même, certaines expositions sont gratuites).

Dans le hall, un mur de perles de couleurs en plastique qu’il faut traverser pour arriver dans la première salle où je me prends un coup de chaud. Dépaysement de soi-même assuré. L’artiste a déménagé sa maison-atelier de Séoul au Tripostal. Ça me fait un peu mal aux yeux tout ça et une fraction de seconde je crains le pire pour la suite.

Le contraste estlille-machine5 puissant lorsque je passe le seuil de la salle suivante, plongées dans une douce obscurité apparaissent des petites merveilles robotisées qui dégagent une poésie de lumière, de mouvements, de formes. C’est magnifque !!! Les oeuvres métalliques de Choe U-Ram sont des fleurs qui s’ouvrent, des insectes prêts à s’envoler, c’est totalement fascinant. L’artiste a créé le laboratoire U.R.A.M. (United Research of Anima Machine) où se mêlent l’art et la science.

Nous continuons la visite. D’autres surprises nous attendent. Sans doute éprouvons-nous encore une sensation d’émerveillement lorsque nous arrivons devant une vaste salle recouverte entièrement de miroirs qui renvoient des reflets plus ou moins tordus. Le pied est d’abord hésitant, l’équilibre précaire une fraction de seconde. C’est surprenant et exaltant lorsqu’on découvre l’entrée d’un labyrinthe où il amusant de se perdre dans les couloirs étroits. Et vos reflets partout qui se rient de vous ou qui se perdent eux-mêmes.

Je vous laisse découvrir quelques unes des oeuvres de l’exposition en cliquant sur l’album ci-dessous.

Il y a une autre très bonne exposition en ce moment au Tripostal : Tu dois changer ta vie que vous trouverez ici.

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Articles précédents concernant Renaissance à Lille :

Qu’est-ce qui vous rend heureux (introduction)

Joie de vivre au Palais des beaux-arts

Tu dois changer ta vie, au Tripostal

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Séoul, vite, vite ! au Tripostal

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