Accueillis par une Marianne au visage grave à la prestance fière et lumineuse ancrée dans un socle de coupures de journaux relatant l’horreur du 13 novembre, nous sommes sous la nef du Grand Palais où chaque année Art en Capital expose les artistes indépendants. Mais on était loin de l’ambiance d’une Fiac ou même de Paris-photo, ce 26 novembre. La différence venait peut-être un peu aussi des tableaux de travers… j’en ai compté trois. Autant chez moi, un tableau de travers ne me gênerait pas, tout vit un peu de travers dans mon switome, mais là, dans un salon d’exposition propre, net, professionnel, ben ça passe mal. « Tu ne vas pas y toucher ! », m’a dit l’amie qui croisait mon chemin au moment où je râlais une fois de plus « non mais, regarde, celui-là aussi… ». Non, je n’ai pas touché le tableau… un mètre soixante par deux mètres trente, imaginez s’il m’était resté sur les bras… le risque est vite calculé.

Je me suis donc baladée de case en case comme un pion sur un échiquier, même si tout est fait pour se mélanger les repères, je suis très stricte dans ce genre d’expo, je suis mon sens de la visite et pas question de m’y dérober par quelques chemins de traverse, encore que je pars du principe que tous les chemins se valent et que je n’ai qu’à me fier au quadrillage que j’ai dans la tête. Et hop… ça, c’est le pion qui s’est fait une petite diagonale.

Alors, voilà, quelques petites choses… photos de petites choses que j’ai ramenées avec moi. Photos, sculptures, peintures… ? vous pouvez les découvrir en cliquant sur une image, et encore les agrandir en utilisant l’agrandisseur en pleine taille en bas à droite de l’image.