J’ai commencé à faire de l’haïku sur image il y a quelques jours, n’ayant pas vraiment d’inspiration, j’ai laissé reposer. Et puis, cette nuit, le sommeil terrassé par un très vulgaire rhume, voilà que les mots se mettent à tourner, et ils parlent, ils contestent, il me lancent des souvenirs que je veux ignorer. On pourrait presque s’écrire une histoire, une cage un lit une femme un homme… stop ! mes délires sont un peu glauques parfois quand je suis en manque de souffle. J’allume, et je vois trois petits mots qui me sortent de la peau, ils me tirent, « viens on va s’amuser », je veux dormir, moi. Ne jamais céder aux mots, ils ne savent pas s’arrêter. J’essaie de m’endormir, kss kss, hein ? d’accord je note, pas de papier, un livre fera l’affaire, j’éteins, tss tss blabla, ça cause, ça n’arrête pas de causer… j’allume, je cherche mon crayon, je corrige, je tousse, j’enfièvre, je trépense… le matin finira par arriver… quelques photos déjà prises et d’autres fraiches du matin, mots et images trouvent un arrangement. Je partage et je m’en vais remettre mes idées à l’endroit. Vous me direz ?
26 janvier 2016 at 9 h 19 min
Et bien tes haïku sont vraiment pas mal… J’aime celui qui commence par « rebelle »…
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26 janvier 2016 at 11 h 18 min
Merci…
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26 janvier 2016 at 9 h 37 min
C’est troublant, un peu ouaté, un peu hanté, drôle aussi. L’ensemble est beau comme un carton d’invitation à un vernissage de vous pas si sage.
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26 janvier 2016 at 11 h 21 min
Oh surtout jamais si sage, mais je serais vernie. Merci, c’est déjà bien d’avoir le carton.
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26 janvier 2016 at 9 h 49 min
Celui avec la pince à épiler est formidable, par l’idée même, par son sens et sa réalisation ! Soignes toi, même si manifestement, la fièvre t’inspire !
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26 janvier 2016 at 11 h 28 min
C’est mon préféré. Cette nuit, je pensais à Haldous Huxley et à ses Portes de la perception. Les virus sont aussi des substances illicites. Mais je m’en passerais bien :-)
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26 janvier 2016 at 10 h 30 min
miroir, mon beau miroir dis moi où trouver le repos……….qd le sommeil n’est pas là, les mots dansent……et le résultat est à la hauteur de l’insomnie: irréel mais tellement *vrai*
ah Evy, étourdissante de créativité même ds les moments les plus improbales! toi alors! merciiiiii et prends bien soin de toi :-)
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26 janvier 2016 at 11 h 31 min
Merci, malyloup.
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26 janvier 2016 at 10 h 48 min
l’insomnie a du bon, ton inspiration était peut être enfiévrée et tu ne le savais pas. Ces moments non voulus sont riches de créations étonnantes et j’aime beaucoup.
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26 janvier 2016 at 11 h 33 min
Merci Dominique.
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26 janvier 2016 at 12 h 22 min
j’aime beaucoup la deuxième….la nuit….elle est souvent porteuse….sourire
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26 janvier 2016 at 15 h 59 min
Souvent, oui. Merci, Irène.
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26 janvier 2016 at 12 h 48 min
Il y a dans celui de « la pince à épiler » une adéquation entre les mots et l’image car les mots font image. C’est mon préféré !
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26 janvier 2016 at 16 h 00 min
Ça me fait plaisir, Jérôme, c’est celui que je trouve plus plus réussi aussi.
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26 janvier 2016 at 14 h 35 min
Ma préférence va aux mains et à la pince mais j’aime tout, c’est très beau! Et le passage sur les mots qui vous sortent de la peau et vous obligent à sortir du lit est très juste, et marrant!
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26 janvier 2016 at 16 h 03 min
Ce qui est amusant, c’est que quand je vivais tout ça cette nuit, j’avais l’impression que c’était beaucoup plus drôle (pas ce que je vivais mais ce que j’écrivais) que ce qui me restait au matin.
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26 janvier 2016 at 20 h 33 min
J’aime bien l’avant-dernier. Quelle inspiration !
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26 janvier 2016 at 20 h 42 min
Merci, Sylvie, il faut dire que le rhume ça aide. Par contre, ça empêche de prendre une bonne inspiration :-)
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26 janvier 2016 at 20 h 59 min
lol
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26 janvier 2016 at 22 h 20 min
merci pour cette fièvre inspirée…
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27 janvier 2016 at 18 h 20 min
moi j’aime et j’aime – te lire lire lire
tu m’fais triper et m’inspires
préambule, mots, photos – haïkus – ah y coud – tu couds une belle folie
ça sent bon, ça sent beau
ça sent le
sérieusement sans se prendre au
sinon on perd pied ou son dentier
le sien ou celui du gars d’à côté
tsé
non pas la mouche
et puis j’aime tant t’imaginer
le faire – t’imaginer le vivre
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27 janvier 2016 at 21 h 41 min
celui du gars d’à côté, c’est mieux si tu veux lire les haïku sans t’entortiller la langue
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