Fin 2014, je découvrais cet artiste passionné de sciences biologiques et de cinéma fantastique au musée d’art moderne de la ville de Paris. J’y suis retournée plusieurs fois pour repasser et me laisser surpasser par ses géants, m’interroger sur les visages mangés par les cristaux, ainsi que ceux qui se lisent aussi bien à l’envers qu’à l’endroit et nous font nous tordre pour les voir dans les deux sens. Et puis il y avait cette salle féérique dans laquelle se déroulait à l’infini une curieuse et fascinante vitrine remplie de parois transparentes, d’objets et de morceaux humanoïdes parfois informes parcourus par des fourmis immobiles. The flux and the puddle, l’artiste s’était mis à l’intérieur pour construire, placer, cacher des informations. Le spectateur en faisait le tour, essayait de forcer son regard pour voir par delà les recoins.

David Altmejd, sculpteur québécois né en 1974 qui vit et travaille à New-York, j’ai recroisé son nom il y a quelques jours, je me suis dit qu’il serait intéressant de vous faire découvrir son oeuvre enchantée peut-être quelque peu dérangeante.

N’hésitez pas à mettre en plein écran pour entrevoir des détails.