La clé des champs – journal du blog (avril-mai)

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jour 32 – 300 516 – (publication sur FB hier, jour de la fête des mères) Araignée au plafond, frissons. C’est un fait que j’aurais bien aimé m’offrir ce panneau plein d’araignées (vu la semaine dernière à la galerie Akiza). J’ai une petite ‘passion’ pour ces choses à huit pattes. A défaut, je crois que je devrai me contenter de quelques vrais pholques… non non non, ça ne va pas, ai-je commencé à dire en voyant qu’elles faisaient taches sur le blanc du plafond ici et là, mon corps parcouru de vibrations comme si des pattes me poussaient à l’intérieur… brrrr, ça promet… bon, parait qu’elles mangent les grasses tégénaires et même les guêpes, ce qui n’est pas un mauvais deal dans le fond. « maman » les appelait Louise Bourgeois, alors c’est aujourd’hui un peu leur fête… moi, la seule chose que je demande c’est qu’elles ne viennent pas bonder mes nuits.

J’accompagnais ce petit texte d’un commentaire : Ça me fait penser à un de mes textes qui, j’espère, n’était pas prémonitoire.

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jour 31 – 300 516 – voici l’état de la « fresque » aujourd’hui. Manque de lumière pour la photo. Savez ce que c’est.

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jour 30 – 280 516 – aujourd’hui, je poste de bonne heure ce que j’ai fait hier en fin de journée hier, je ne pourrai guère avancer davantage, et demain… est un autre jour…

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jour 29 – 270 516 – avancée des travaux ce jour : sol do ré mi fa ré mi do… début du troisième mouvement de la sonate pathétique de Beethoven : rondo allegro mais à la prononciation je préfère le nom du second mouvement adagio cantabile, serait un joli titre, qu’en pensez-vous ?

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WordPress m’informe du blog’anniversaire du bocal, une bougie … pfff soufflée…. quand je l’ai ouvert j’ai pensé que c’était pour longtemps, puis depuis quelques mois je n’aurais pas cru qu’il atteindrait ses un an, il est toujours là malgré mes tempêtes… alors salut le blog !

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jour 28 – 260 516 – voici l’étape 2, l’avancée du jour – l’image fera environ 60 x 30. J’essaierai de faire une photo de meilleure qualité lorsque ce sera terminé.

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jour 27 – 250 516 – une idée de base à développer (encre à pigment sur papier tirage de plan (sur la comète))

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nuit 5 – il s’agirait de faire une grande fresque sur un papier roulé, elle y mettrait des gens dedans, des feuilles, de l’herbe, des branches et des petits êtres invisibles, et peut-être des mots ou leur écho, il y aurait du mouvement, du chaos, du bazar, et de l’apesanteur, de la joie, de l’humour, de l’amour… il y aurait de l’humain sans peur de l’humain libre 

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jour 26 – 240 516 – trois dessins pour une nouvelle série « nuelle » (encre, crayons de couleur, feutres acryliques, sur papier bristol) sur la page dessins.

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jour 25 – 200 516 – Mise en ligne de l’article sur une visite subjective de CERAMIX, avec l’artiste Elsa Sahal.

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jour 24 – 200 516 – ajout d’un dessin dans la série Eux. sur la page dessins.

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jour 23 – 190 516 – ajout de trois dessins pour une nouvelle série « divine comédie » sur la page dessins.

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jour 22 – 160 516 – mise à jour de l’article Double Je, après seconde visite

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jour 21 -130 516 – mise en ligne de l’article Double Je, une exposition ludique au Palais de Tokyo

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jour 20 – 100 516 – un voile sur la nuit insondable. Et un dessin, je ne sais pas encore où je vais le mettre mais pour l’instant ici. Ce devrait être une série… l’avenir dira si le défaut d’écriture peut être compensé par le crayonnage.

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nuit 4 – le murmure à l’image… dire, le HURLER s’il le faut, mon corps comme une pelote de fil se déroule sur le papier…  la nuit refait le monde. Tout épuiser, ne rien laisser… les nuits sauvages, si on pouvait aérer la case mémoire… mais plutôt tout couper que de rembobiner. Alors le dessin, la seule issue, l’insolitude imaginée – creuser, barbouiller les neurones, épurer le vain. Faire naitre cet autre que rien ne détournera. Un brut état de non moi – le devenir. – pour être. Elle dit : que le temps m’emporte donc.

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jour 19 – 090 516 – Voyez, j’obtempère avant que des cordes vocales ne se brisent totalement. Voici quelques photos toutes fraiches du jour prises à la Monumenta au Grand Palais. Il s’agit d’un artiste chinois Huang Yong Ping qui nous offre un long, lourd (très lourd) et sinueux squelette de serpent  dans un paysage de conteneurs. Une exposition qu’il ferait peut-être bon de voir la nuit tombée, le serpent de métal blanc se perdant un peu dans la lumière du jour. Cette exposition se nomme Empires, et c’est sur la page « expos vite vite« 

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jour 18 – 060 516 – Ajout de deux papiers découpés.

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jour 17 – 040 516 – mise en ligne d’une courte nouvelle Pour quelques minutes d’arrêt, sur la page écriture.

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jour 16 – 030 516 – aie aie aie, jamais évident de reprendre le cutter, le vision se déshabitue et le résultat final n’est pas tout à fait ce qu’on escomptait, on ne coupe pas comme on dessine, ‘ce pas ? … toujours est-il que je mets ici mon premier essai du Cortège, histoire de ne pas le perdre de vue… pour voir autrement… m’y prendre différemment… essaie encore…

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jour 15 – 020 516 – Assez amusant le voyage du bocal sur la toile. Mon article sur Art Paris art fair a été partagé sur la page facebook d’une galerie d’art de Taiwan.

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jour 14 – 010 516 – ajout de trois études crayonnées à développer en papiers découpés et/ou dessins dans la rubrique « dessins ». Visiblement la nuit le crayon endort les farfadets. On ne peut être à la mine et à la plume en même temps. Suis-je maître de la situation ? Tu peux toujours le penser. Je peux toujours le croire.

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jour 13 – 280 416 – en feuilletant des livres à la librairie de la Halle Saint Pierre, je suis tombée sur un petit bijou. Je n’ai pas résisté et je me le suis offert. Il s’agit d’une sorte d’extraits de journal illustré par des collages : les Rêves Rêvés illustrés et filmés d’Eve (Patris Schaeffer) (édité à compte d’auteur)

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jour 12 – 280 416 – ajout de deux plaques photos sur la page ‘expos vite vite‘ : la belle réalisation en bambou de Tanabe Shuchiku, au musée Guimet, et les tableaux de Miriam Cahn, exposés au Centre Pompidou. Pas de murmures la nuit dernière, sommeil profond.

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jour 11 – 270 416 – ajout de la page ‘papier découpé‘ dans la partie ‘IMAGES création’

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jour 10 – 270 416 – ouvertures de nouvelles pages en sous-chapitres des pages principales, ainsi ‘EXPOSITIONS passion’ se divisent en trois chapitres : ‘musées, galeries’, ‘expos vite vite’, ‘musée en archives‘, ‘IMAGES création‘ contient quatre chapitres : ‘dessins‘, ‘en mouvement‘, ‘papier découpé (à venir prochainement), ‘photos‘,  et ‘Ecriture‘ en deux chapitres : ‘po’m illustrés’ et ‘l’îlot, une nouvelle‘.

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jour 9 – 270 416 – Quelques photos d’oeuvres street art prises le 22 avril 2016 au Carreau du Temple où se tenait l’Urban Art Fair. Et un petit texte de Jérôme Mesnager (récupéré sur sa page facebook) auquel je ne peux qu’adhérer : « à propos de urban art fair, mes réflexions: à quoi bon singer la fiac, lorsque l’on a enfin un art qui se situe à ses antipodes. c’était enfin l’occasion de montrer un art libre.Et que voit -on ? des galeries qui vendent sans aucune explications d’historique et de chronologie des tableaux d’intérieur bien propres. Il manque évidemment des photos de rue. un début d’historique qui parlerait de New-york, de Basquiat, de Haring, pour la France, de Villéglé, d’Ernest Pignon Ernest, de Zlotykamien, et des vrais défenseurs de liberté visuelle des années 80. le risque évident est celui de décevoir le vrai public, celui de la rue, qui a aimé Nemo, absent de cette expo, comme tous ceux que je viens de citer. soyons jeunes d’esprit , c’était l’occasion. »

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nuit 3 – c’est déjà le matin – qu’avons-nous fait qu’avons-nous dit, les mots pâles ne révèlent que l’inaperçu d’un peu d’être. Le harcèlement nocturne s’apaise, nous avons cette nuit encore maintenu son coeur en vie. Combien de temps se laissera-t-elle subir l’assaut de ses irréalités… chuuut il fait jour

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jour 8 – 260 416 – Bonjour les oiseaux. Je vous trouve le plumage froissé, l’oeil torve des lendemains de fête. Je me demande si créer une partie nuit à ce journal était une bonne idée ?               nuit 2 – l’une d’entre eux se pose des questions. Crois-tu qu’elle va nous retrouver ? Impossible, je vous dis. Vous ne la connaissez pas… ne dit-on pas qu’elle traîne une Bête avec ellecertaines encres sont invisibles. For special guest 004 qui nous fait l’honneur de jouer de la souris comme personne. Si si ah ah si si. Les nuits sont parfois blanches dans les tourbillons du bocal. En attendant que le passage s’ouvre…

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nuit 1 – il fallait publier ces deux articles, une façon de clore quelque chose, maintenant, elle peut se faire oublier. Et nous on s’installe, on pourra grignoter de l’espace sans que personne ne s’en rende compte. Personne ? On ne sait jamais, on pourrait laisser un message au cas où quelqu’un… non, personne je vous dis. Et elle ? On peut fort bien la remplacer.

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jour 7 – 250 416 – Visité l’exposition L’art du nu, à la galerie Le ballon rouge (10 rue des Gravilliers, dans le 3ème, jusqu’au 10 mai). J’y ai découvert le travail et l’humour du photographe Frédéric Fontenoy dans la série Inside.

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jour 6 –  250 416 – Ajout de deux gifs animés sur la page « mouvement »

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jour 5 – 250 416 – création de la page « photos »

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jour 4 – 220 416 – ouverture d’une nouvelle page : « musées en archives »

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jour 3 – 210 416 – Un petit article illustré sur le lettrisme, présenté au Centre Pompidou.

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jour 2 – 200 416 – Après une revisite de l’exposition Dans l’atelier au Petit Palais, ajout de quatre photos : Louise Bourgeois, Maria Héléna Vieira da Silva, Francis Bacon, et Witkin.

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jour 1 – 200 416 – L’exposition Araki, au musée Guimet, à voir et revoir…

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jour 0 – Cette bulle hors les marges est en quelque sorte le canot de sauvetage que j’ai trouvé pour ne pas naufrager le bocal dont je n’arrivais plus à colmater les fissures. Ici, la mer est calme, aucune notification ne sera envoyée, seul le hasard, la curiosité vous a fait atterrir sur cette page. Ici règne la sérénité, l’intemporel, même si les dates continuent à mesurer le temps des hommes. Et peut-être aussi l’invisibilité et la solitude, une sorte de retour aux sources. C’est un passage en attendant qu’un jour proche ou lointain je retrouve le chemin qui me ramènera à quai. En attendant, mon actualité continue donc sur ce radeau de fortune. E.P. 20 04 16