le regard assoupi je voguais à travers les espaces indolents lorsque tu me surpris par delà les pudeurs à faire danser ma robe trop légère la possibilité de l’ébauche d’un geste s’infirma d’elle-même en guise d’acquiescement aux félines caresses de tes doigts éoliens se jouant sur ma peau encore osai-je l’esquisse sur mon visage ouvert d’un sourire mutin lorsque je te sentis remonter au gré de mes audaces mhmmm au souffle divin d’un tendre écart du temps que la clôture des portes subitement brisa je rajustais ma robe prenais une sainte pose devant la pupille sévère de la femme banquise qui me faisait face la rame s’ébranla je refermai les yeux rêvant te retrouver dans une station prochaine mon joyeux courant d’air
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