Hier, toujours au jardin du Luxembourg.
Déjà les feuilles jaunissent, tombent et me font souvenir ces heures à m’individualiser dans les Dante et Virgile embarqués pour l’Enfer ou encore en la belle Ophélie flottant entre les eaux. En ces temps où j’errais dans les salles du Louvre tel un fantôme voué à la mélancolie nourri par l’obscur dont je berçais mes mots mes pensées et mes jours. Du romantisme un heureux Casanova m’a enlevée ouvrant à l’audacieux sourire il m’affirmait que pour divine qu’elle soit l’humaine comédie vaut mieux à être savourée qu’à être soupirée. L’amour se fait se donne ne se meurt pas. Ces souvenirs remuent en levant les yeux vers toi, Delacroix, vers qui le Temps soulève la Gloire.
Fontaine Delacroix, bronze et marbre, par Aimé Jules Dalou – Jardin du Luxembourg.
8 août 2015 at 18 h 13 min
Comme il a raison, ce Casanova… ! Le sourire est bien plus puissant que le soupir (à moins que ce ne soit un soupir haletant ou de plénitude…). J’aime particulièrement la fontaine Médicis au Luxembourg.
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8 août 2015 at 21 h 10 min
Ah ce « Casanova »… Je ne l’ai jamais vraiment rencontré (juste vu une fois à Beaubourg) mais je l’ai beaucoup lu, c’est un peu la même chose, n’est-ce pas ?
J’ai hésité pour le soupir, je suis bien d’accord avec vous, il ne faut pas tous les jeter, je parlais du vrai soupir romantique, oust poubelle !
La fontaine Médicis est bien plus jolie, mais là j’étais avec Delacroix.
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8 août 2015 at 21 h 18 min
Mais je croyais que ce « casanova » était votre « amoureux », et non qu’il s’agissait du vrai ! Cela dit, vous avez presque raison, si vous l’avez beaucoup lu, vous avez connu son essence. Quant au romantisme, son image actuelle est totalement dénaturée.
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8 août 2015 at 21 h 24 min
Il ne s’agit pas du vrai, d’un autre qui vit encore et a écrit une Divine comédie (alors qui ?). Il m’énerve beaucoup mais il m’a tellement appris… avec ses livres, et il m’a peut-être sauvée.
Le romantisme, je l’entends pour ce qu’il était au XIXème siècle pas pour ce qu’il est aujourd’hui.
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8 août 2015 at 21 h 31 min
Là, je sèche… Pour le romantisme, le vrai, il y avait du bon, mais c’est impossible à vivre au jour le jour. Il ne faut pas tout à fait s’en défaire cependant.
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8 août 2015 at 21 h 42 min
M’en défaire totalement, c’est comme si je devais nier ma nature profonde.
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8 août 2015 at 19 h 11 min
… il m’affirmait que pour divine qu’elle soit l’humaine comédie vaut mieux à être savourée qu’à être soupirée. L’amour se fait se donne ne se meurt pas… merci, ne serait-ce que pour ça, ‘vy…
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8 août 2015 at 21 h 14 min
Merci à toi Caroline.
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8 août 2015 at 21 h 00 min
Ah j’oubliais, j’ai remarqué votre changement de « logo » sur votre « avatar ». J’aimais beaucoup l’autre (papier découpé je crois) mais celui-ci est assez gracieux et enjoué.
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8 août 2015 at 21 h 28 min
Ah ben y en a un qui suit :-). En fouillant dans mes fichiers je suis tombée sur un vieux dessin que j’avais fait, je le trouvais plus léger que l’autre.
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8 août 2015 at 21 h 31 min
Je trouve aussi. Les deux ont leur charme.
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9 août 2015 at 7 h 22 min
Superbe rapprochement entre eau calme et bronze en folie, être faire, méditer créer, doux dur … Merci bien, ‘vy !
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9 août 2015 at 7 h 29 min
Merci beaucoup, Gilles.
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