Les mots humides au bord des lèvres il hésitait. Elle venait de lui dire. Venait de l’étourdir. De cette voix convaincue qui résonnait encore à son oreille. Lui prédire qu’ils mêleraient leurs encres avant la fin des jours. Les lèvres frémissant sur les mots submergés il balbutiait vers elle un point de suspension dans le jouir à venir. Elle et ses mots voraces effrontée obstinée à le mettre à nu épuiser ses réticences border ses doutes de flammèches de désir d’elle le guidait l’entrainait le poussait vers l’inéluctable. Attendait-il un répit un décalage du temps une pose détente des sens dilatés offerts aux élans de ses ardeurs confuses ? Les lèvres entrouvertes poudrées des vertiges de l’autre le corps au bout des doigts de l’autre la peau épuisée de promesses en l’autre il aspirait. En lui s’ancrant d’un baiser abyssal elle le chavire aux confins des consciences unissant leurs impertinences aux résonances de leurs corps versifiés.
21 septembre 2015 at 13 h 06 min
Un texte effervescent comme le dessin… ! Mais pourquoi vieux ? Un dessin n’a pas d’age, la preuve, celui-ci est toujours en ébullition !
J’aimeAimé par 1 personne
21 septembre 2015 at 13 h 16 min
Vieux par rapport au dessin alors que le texte est d’hier soir. Par contre, je n’ai trouvé le dessin dans mes archives que ce matin. Mes p’tites bulles dessinées, fut un temps où je n’arrêtais pas. Etonnant, non ?
J’aimeJ’aime
21 septembre 2015 at 13 h 23 min
C’est superbe, vraiment. Mais tu devrais retirer vieux, j’insiste. Mais si le mot vieux n’a rien de désobligeant, dans le cas d’un dessin, ça donne une impression de périmé, ce qui n’est pas le cas. Ancien à la rigueur…
J’aimeJ’aime
21 septembre 2015 at 14 h 07 min
Bien, m’sieur, comme vous voudrez.
J’aimeAimé par 1 personne
21 septembre 2015 at 19 h 30 min
… aurons-nous droit au fin mot, ou même à la suite… ou ne s’agira-t-il que d’un rêve… de nuits endiablées de vers… interrompu… mais qu’attend-il? … ou n’était-ce qu’un abysse qui l’aspira, elle, le temps d’une culbute en mer bouillante… le désiré se fera-t-il attendre au point de devenir l’oublié… mais dans quelle bulle l’as-tu mis, dis-moi… bulle vraie ou bulle fausse… bulle noire ou bulle blanche…
J’aimeAimé par 3 personnes
21 septembre 2015 at 22 h 26 min
ahlala si tu commences à me parler bulle, je vais m’envoler. J’ai recommencer à buller tout à l’heure, on verra s’il en sort quelque chose. Tu me fais rire avec « le temps d’une culbute en mer bouillante »
J’aimeJ’aime