Je préparais doucement un article sur ces petits objets de papier que je compose depuis quelques années, parce qu’ils comptent autant pour moi que mes photos ou que mes textes. Y avait rien de pressé, je pensais bientôt en fabriquer un autre, peut-être y ranger les meilleurs pages de mon blog dedans… quelque chose de très sage… mais là, ce que je viens de voir tout à l’heure et qui m’a rendu toute frétillante d’enthousiasme ne me laisse plus le choix. Demain ou après-demain, je vous ferai part de ce qui va encore développer un élan de mégalo en moi. Et d’amour, forcément d’amour, peut-on bien faire sans amour ? C’te question ! Mais chaque chose en son temps.
Voilà donc mes livres-objets, livres-mémoire, livres-témoins. J’y mets mes photos d’expo et de vie, mes dessins, quelques desseins aussi, les livres les films que je dévorais comme des fraises tagada, mes mots très peu fictionnels (là, il faut quand même reconnaitre qu’une correspondance email quotidienne ou presque durant plusieurs années aide à retenir les confidences, les moindres rigolades, les découvertes digne d’Archimède, les projets, rêves et papotages divers. Je remercie mon ami B. au passage sans qui ces livres ne seraient que des livres d’images puisque je suis incapable d’écrire un journal intime, mes mots de vie n’existant que s’ils ricochent sur d’autres mots, on verra bien si tu lis mon blog, tiens, tu me diras ça vendredi.).
J’avais beaucoup de matière à y glisser dans ces livres et j’en ai encore, ce qui m’a un peu fait oublier l’originalité que je voulais leur donner. Bien sûr, on y trouve quelques fenêtres quelques surprises, mais il n’y a guère que le pavé à plat sur la table, première photo du second rang, qui se déploie sur toute la surface de la table tel un labyrinthe comme le montre les trois premières photos. Je vous dis pas la dextérité qu’il faut acquérir pour le remettre sous sa forme cubique. Des idées c’est pas ce qui manque, ………….. oh mais quand je vous montrerai ce que j’ai vu aujourd’hui, vous comprendrez que j’ai été touchée de plein fouet par un désir de…
3 novembre 2015 at 17 h 09 min
J’aimerais bien avoir un tel sens de l’objet… absolument remarquable… ne serait-ce que pour léguer, avec magie, et sens dessus dessous, des morceaux de vie… ça m’apparaît très beau tout ça ‘vy…. comme autant de trésors à découvrir, à laisser traîner… comme des cailloux pour trouver un chemin…
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3 novembre 2015 at 17 h 34 min
Oui, à laisser trainer, en général les gens aiment bien les prendre dans leurs mains et les feuilleter. Mon mari s’y plonge de temps à autre et est étonné de trouver des choses qu’il avait oubliées, il doit parfois être bien étonné par ce qu’il y lit. Les faire lire au début me donnait une impression d’impudeur et me rendait intranquille, mais comme je n’ai eu que des retours positifs, je n’ai plus cette sensation. Et puis maintenant j’assume les mots qu’il y a dedans. Ils sont moi…
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3 novembre 2015 at 17 h 50 min
rêves à page ouvertes !
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3 novembre 2015 at 18 h 23 min
un peu de ça, oui.
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3 novembre 2015 at 17 h 53 min
Ça donne furieusement envie de les feuilleter !
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3 novembre 2015 at 18 h 36 min
Aussi furieuse que soit l’envie, à feuilleter avec douceur, n’est-ce pas ? Même si en les tenant on n’a pas l’impression de leur fragilité.
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3 novembre 2015 at 18 h 38 min
Bien sur. Un livre peut contenir une œuvre, ou être une œuvre en lui-même. Voire les deux en même temps.
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3 novembre 2015 at 18 h 43 min
L’ensemble est une oeuvre. Mais je ne désespère pas d’aller plus loin encore. Comme je disais à Jo Lone, ça demande beaucoup de travail ces petites choses et lorsque je m’y mets, je ne fais rien d’autre et y a du papier partout chez moi, un vrai bazar, c’est pourquoi je pense beaucoup avant de m’y mettre.
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3 novembre 2015 at 18 h 51 min
N’hésite pas, il y a des livres qui sont de pures œuvres d’art en eux-même.
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3 novembre 2015 at 18 h 55 min
Je sais, j’en ai vus aujourd’hui. J’avais feuilleté un jour un livre sur les livres « uniques », des petites merveilles. Ce qui me manque c’est le matériel, je fais dans l’artisanat avec les moyens du bord, ce qui ne me déplait pas, au contraire. Et puis c’est comme en photo, ce n’est pas l’appareil qui fait la photo d’art, c’est l’oeil du photographe. On y travaille… mais je crois que je pense plus que je ne fais, un peu trop rêveuse l’Evy.
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3 novembre 2015 at 18 h 58 min
Rêveuse n’est pas un défaut bien au contraire, s’efforcer de réaliser ses rêves est pour moi une qualité. Et je sais que tu en es capable.
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3 novembre 2015 at 19 h 04 min
On verra… C’est drôle, je suis en train de relire un texte que je dois publier demain, j’espère, et j’étais justement en train de parler de ‘mes’ rêves… c’est très amusant cette concordance des moments. Tu y repenseras quand tu le liras.
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3 novembre 2015 at 18 h 26 min
Quelle masse de travail, je vous envie. Ça demande assiduité et persévérance de même que de la discipline. Bravo!
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3 novembre 2015 at 18 h 38 min
Oui, pas mal de travail et tout le reste, une certaine concentration aussi, ce pourquoi je peux rester longtemps sans en faire et qu’en j’y retourne je ne fais plus rien d’autre. Merci.
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3 novembre 2015 at 23 h 09 min
C’est très impressionnant. Et ça me donne envie de me promener dans cette ville de papier.
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4 novembre 2015 at 14 h 38 min
que ça me fait en….’vyyyyyyyy!!!!!!!!!
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5 novembre 2015 at 8 h 54 min
Que j’aime cet ouvrage patient et esthétique qui compose ces livres trésors ! recueil de tant d’aventures et de regards, de tant d’élans. ‘vy, ce sont des merveilles!
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5 novembre 2015 at 9 h 14 min
Et l’aventure continue… Merci Dominique.
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